- mrsnorthlit
Le Prieuré de l'oranger de Samantha Shannon

Une petite déception. J’en attendais beaucoup et ne m’y suis pas retrouvée. Dommage.
Le prieuré de l’oranger
Samantha Shannon
Editions J’ai lu - De Saxus
Février 2021- 2019
606 pages
Traduit de l’anglais par Benjamin Kuntzer et Jean-Baptiste Bernett
4e de couverture
Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s'éveille.La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis plus de mille ans. La reine Sabran IX doit impérativement donner naissance à une héritière, mais des assassins essaient de l'en empêcher. Quoique la monarque l'ignore, elle peut compter sur l'aide d'Ead Duryan, une jeune magicienne qui la protège en secret. De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir dragonnière, mais le destin a d'autres plans pour elle. Et pendant que l'Est et l'Ouest se divisent un peu plus chaque jour, les forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil...
Ce que j’en pense
Avec Le Prieuré de l'oranger nous voilà plongés dans un univers imaginaire où tous les ingrédients de la fantasy sont bien présents.

Dans cet univers cohabitent reines, princes, magiciennes et dragons. On fait la connaissance de Sabran la reine de l’ouest dont la vie est menacée, de Tané, une dragonnière à l’est, Ead la magicienne espionne appartenant à l’ordre de l’Abbaye et d’autres, nombreux...
Je cite prioritairement les personnages féminins qui, pour moi, tiennent le roman. Les personnages masculins deviennent secondaires.
L’intrigue repose sur une menace millénaire qui peut resurgir en “la personne” d’un dragon maléfique. Menace qui pèse sur plusieurs pays, royaume ou reinaume, les uns à l’est, les autres à l’ouest (reinaume d’Inys). Heureusement une carte permet de s’y retrouver et de comprendre la géographie de l’intrigue.
Je dois avouer qu’il m’a fallu une centaine de pages pour bien entrer dans le roman. Comprendre les personnages et leur place dans l’intrigue, comprendre la situation géopolitique.
Relisant mes premières lignes, je sens bien que la rédaction de cette chronique est un peu laborieuse, le cœur n’y est pas. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, disons que je suis restée sur ma faim. Je n’ai pas pu véritablement rentrer dans le roman. J'en ai compris l’essentiel mais je me rends compte que j’ai finalement des difficultés à en parler spontanément.
Il est vrai que ma référence en matière de fantasy, c’est Robin Hobb. Alors peut-être que cette référence met la barre trop haut, peut-être que j’attends trop d’un roman de fantasy, un genre que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps.
Samantha Shannon a grandi à Ruislip, une banlieue du Grand Londres. Elle est diplômée en littérature anglaise de l'Université d'Oxford en 2013. Elle a commencé à écrire à l'âge de quinze ans. "The Bone Season" (2013), son premier roman publié et le premier tome d'une série, a été traduit dans une vingtaine de langues. Suivront "L'ordre des mimes" ("The Mime Order", 2015) et "The Song Rising" (2017). |